vendredi 6 juillet 2012

Septième sens




« Savez-vous ce qu'est le septième sens ? On raconte dans la mythologie qu'autrefois, lorsque dieux et hommes cohabitaient encore, tout le monde possédait ce septième sens. Mais la race humaine s'est rapidement développée et les hommes ont ainsi perdu ce précieux sens. Mais pas complètement car dans le cœur de tous les hommes le septième sens sommeille. »


Mardi 26 mars 2011. Paris.
Assis en terrasse sur une petite place pavée typique de la capitale, Myrien faisait mine de lire un livre en attendant Sophie, sa future ex-copine. En réalité, ses pensées virevoltaient entre un mélange de phrases pouvant faire passer la pilule « rupture » à sa future ex, et ses souvenirs d’enfance.
Pourquoi rêvassait-il ainsi ?

Levant la tête de son livre, il observa son reflet dans une vitre. Il n’était pas bien grand, peut-être un tout petit peu plus petit que la moyenne. Il portait des cheveux châtains en bataille, un visage bien dessiné à la mâchoire carrée. Sa barbe naissante lui donnait un air de baroudeur et ses yeux couleur noisette n’avaient selon lui rien d’extraordinaire. Le tout formait un être humain à l’aspect banal,  sans grande originalité, jugea-t-il. Malgré la saison, le temps était agréable et il ne portait sur lui qu’un jean et un t-shirt sans décoration. Pas de crête gélifiée, pas de costume richement étudié, pas de vêtement de marque hors de prix… Vraiment, il n’existait pas plus banal que lui. Vu d’ici tout du moins. Car dans sa tête, c’était autre chose.

Depuis son enfance, depuis le jour de l’accident où une voiture lui avait foncé dessus, il était persuadé qu’il pouvait faire de grandes choses. Aujourd’hui encore il en était certain, il l’avait fait, il avait réellement dégagé de sa route une voiture lancée sur lui à pleine vitesse. Il se souvenait encore de l’étrange sensation qui avait parcourue tout son corps, jusqu’au plus profond de son être. L’Univers, ce jour-là, avait habité son corps d’enfant. Il ne savait trop comment expliquer cette sensation. Une sorte de volonté primale, inscrite dans ses gênes depuis la nuit des temps, qui faisait à la fois partie de son corps et à la fois de l’univers tout entier, qui était en lui et autour de lui en même temps. Quelque chose d’essentiel, qui faisait de lui un être vivant. Mais quoi ?

Profondément athée, il s’était refusé à donner une explication divine à cela. Avide de trouver les réponses à ses questions, il s’était renseigné sur le sujet depuis plusieurs années dans les bibliothèques et sur Internet. Quand il n’était pas question d’« âme », certains articles parlaient d’aura, une sorte d’énergie propre à chacun qui entourerait le corps humain et qui serait différente pour chaque être vivant. 
Chez les japonais, c’était le « ki », pouvant être concentré et projeté hors du corps dans un coup dévastateur ou sous la forme d’une attaque immatérielle. Pour les scientifiques, on parlera de champ électromagnétique, que certaines personnes dites extralucides seraient capables de manipuler à souhait. 
Il se souvenait d’un reportage vidéo de l'INRESS, « Enquêtes extraordinaires », où un homme parvenait à repousser et à tirer vers lui le journaliste sans même le toucher, simplement en manipulant sa propre aura et en la pressant contre le champ électromagnétique de son cobaye. Myrien s’était essayé à l’exercice de nombreuse fois avec sa mère, sans parvenir au moindre résultat. Physiquement, rien n’avait changé depuis ses sept ans, comme si ce moment infime de toute puissance n’avait jamais existé en dehors de son imagination. Il n’avait que ses souvenirs, ses dessins et ses rêves pour continuer à y croire. Et c’était déjà pas mal.
C’est pendant ces réflexions qu’apparue Sophie.

Fraîche, élancée, des cheveux blonds retenus en queue de cheval par un élastique, un air légèrement pincé sur le visage, elle s’assit face à lui sans un mot.
Myrien la regarda profondément. Une belle fille. Et intelligente en plus. Un peu sérieuse, mais avec les pieds sur Terre. Un véritable sens de la réalité. Elle venait de terminer ses études de commerce et avait déjà signé le contrat de son premier emploi : commerciale pour une grande chaîne de télévision nationale.
La télévision… un véritable fléau qui, sous couvert de culture, d’information et de divertissement, vous embobinait pour vous désintéresser de la culture, vous désinformer et vous endormir l’esprit afin de vous faire acheter le dernier dentifrice nouvelle génération et surtout vous faire oublier les véritables actualités mondiales, celles dont on ne parle pas à la télévision. Voilà tout ce que signifiait pour lui "commerciale pour une grande chaîne TV". Bref, Sophie, pour intelligente et cultivée qu’elle soit, avait préféré une carrière rémunérée cinq mille euros net par mois pour commencer dans la vie active plutôt qu’un petit millier en échange d’un travail dans une entreprise local d’énergie éolienne. C’est ça qui lui avait fait comprendre qu’il ne voulait pas d’une fille comme elle. Leurs différences étaient trop grandes, un véritable fossé à ses yeux. Et puis, jamais il ne lui avait parlé de ses secrets. Depuis tout ce temps, l’homme des étoiles était resté un sujet totalement privé dont il ne parlait qu’avec sa mère en toute intimité. Il se voyait mal s’installer avec Sophie et arpenter en secret les sites internet traitant d’éveil, de sixième sens, de télékinésie ou de projection d’aura. Au fond, il ne se sentait pas triste de ce dénouement, mais bien plus libre, ça c’était certain.
-  Et bien qu’y a-t-il, mon petit sucre ? Je viens, je m’assois face à toi, et tu me regardes comme si tu étais désolé de disparaître.

Tiens, il avait oublié ce détail aussi. Sa manie de lui coller des sobriquets ridicules. Elle avait imposé cela, et il avait fini par céder et arrêter de s’en plaindre. Enfin, il récupèrerait son véritable prénom. Myrien, et pas « petit sucre ». Ses derniers remords s’envolèrent et il s’apprêtait à se lancer dans sa tirade, yeux dans les yeux, lorsque son attention fut attirée par une silhouette derrière Sophie. A plusieurs mètres de là, une jeune fille avec une longue chevelure très rousse s’était faite arrêter par deux hommes qui lui engagèrent la conversation. Cette fille, elle se détachait du paysage comme un coquelicot dans un champ de blé.
Myrien ne put cacher son trouble lorsque son regard s’était posé sur la jeune inconnue et Sophie se retourna avant de fixer Myrien droit dans les yeux.
-  Et bien vas-y, mate-la. C’est bon, tu t’es suffisamment rincer l’œil maintenant ? Tu ne voudrais pas aller la draguer aussi pendant qu’on y est ?
Il n’écoutait pas. Un sentiment de déjà-vu lui inondait les sens. Et la certitude vint :
-  La fée… lâcha-t-il malgré lui.
-  Qu’est-ce que tu dis ? s’écria la jeune diplômée d’une voix rendue stridente par la surprise.
-  C’est la fée, je suis sûr que c’est elle.
-  Myrien, regarde-moi dans les yeux, s’il-te-plait. (Myrien s’exécuta par réflexe : ) Qui est cette fille ? demanda-t-elle en détachant soigneusement chaque syllabe. 
Il n’y avait plus de petit sucre dans sa voix.
Il la regarda un instant, comprit la question, mais toute son attention retourna vers l’endroit où la jeune fille se tenait, au bout de la place. La fille ?
Disparue !
-  Attends-moi ici, je reviens tout de suite ! dit-il en se levant.
-  Chéri ! hurla Sophie, qui sentait les regards des autres clients converger vers eux, certains avec déjà le sourire aux lèvres. (Elle se sentait humiliée, et en public en plus. Son ton était cassant lorsqu’elle lança son ultimatum. : ) Si tu quittes cette table maintenant, tout sera fini entre nous ! Tu m’entends ?
Oui, il entendait très bien. Il était habitué à ce genre de menaces dont elle avait le secret. Aujourd’hui cependant, c’était différent. Elle était sérieuse. Malheureusement pour elle, lui aussi.
-  C’est déjà fini. Pars si tu en as envie, va faire ta vie avec quelqu’un de bien. Tu ne me mérites pas.

A peine eut-il fini sa phrase qu’il détala en direction du bout de la place ouvert sur une ruelle, là où se tenait la jeune fille quelques instants plus tôt. Finalement, ça c’était beaucoup mieux passé qu’il ne l’avait prévu. Il savait que ce genre de phrase aiderait son ancienne compagne à se rétablir très vite. Elle était belle et avait de l’avenir. Elle n’aurait aucun mal à se retrouver un homme à castrer. Lui, il reprenait sa liberté.

Il arriva à l’entrée de la ruelle sans même se retourner, ignorant superbement les cris hystériques de son ex-copine. Bien sûr, elle ne se lèverait pas pour le ramener, ne chercherait même pas à le comprendre. Son amour propre avait pris un sacré coup aujourd’hui et son éclat du moment ne servait qu’à lui donner une contenance. Il avait l’impression d’ouvrir les yeux. Mais comment avait-il pu se retrouver avec une fille comme ça pendant si longtemps ?
A présent bien engagé dans la ruelle, il regardait autour de lui. Rien. Aucune trace de la petite fille de son enfance. Avait-il rêvé ?
Non. Son intuition, son sixième sens, un quelque chose lui criait dans sa poitrine : « Danger ! »
Après une courte hésitation, Myrien décida de ne plus écouter que son instinct et s’inséra dans la ruelle, inspectant sans trop savoir pourquoi chaque embranchement, chaque coin sombre. Il était seize heures et le jour déclinait rapidement. Pourquoi ressentait-il ce poids dans la poitrine ? Pourquoi avait-il l’impression que ce n’était pas une simple angoisse mais plutôt un véritable pressentiment ? C’était comme une émotion alarmante, une peur qui s’insinuait en lui. Mais quelle était cette peur ? Il la connaissait, il l’avait déjà ressenti. Ce n’était pas la peur d’avoir mal, celle-là il l’avait déjà vécu. Il continuait de s’interroger lorsque la vérité lui sauta aux yeux.
Les deux hommes, pensa-t-il en se remémorant leur allure et leurs visages. Absolument rien d’amicaux. Grands, cheveux foncés et coupés en brosse, ensembles noirs. Ils lui avaient adressé la parole sans ménagement et l’avaient retenu par un bras.
Myrien comprit soudain la situation et s’en voulut comme jamais. ! Deux gros bras qui, pour une raison qui lui échappait encore, allaient s’en prendre à elle ! Ils avaient du l’emmener dans la première ruelle. Tout était allé bien trop vite pour qu’ils l’aient emmenée aussi loin, c’était pourtant logique !

Se maudissant, Myrien courut pour revenir sur ses pas le plus vite possible. 
Sans qu’il puisse lutter contre, des fragments de son enfance refaisaient surface. L’école, sa maîtresse, l’entretien avec sa mère, le vieux portail, la petite fille, la voiture…
Une énergie nouvelle se répandait dans son corps, inconnue et pourtant familière. Le monde se déroula soudain au ralenti devant ses yeux. Il fonçait, plus vite que jamais dans sa vie. Et surtout il sentait. Il ressentait.
L’homme des étoiles…
L’homme des étoiles était là, avec lui, et le guidait. A la manière d’un chasseur expérimenté, il cherchait, sentait, essayant de trouver l’emplacement de la jeune fille dans le dédale de ruelles.
L’Univers…
L’Univers, cette sensation si familière qui lui avait tant manqué depuis toutes ses années, il la ressentait à nouveau bel et bien en lui, venant tout autant de l’intérieur de son corps que du monde extérieur.
Il n’y avait plus de place pour le moindre doute. Il le percevait clairement au fond de son cœur. Cette fille, c’était l’enfant qu’il avait rencontré il y a seize ans de cela et aujourd’hui elle était en danger de mort. Aujourd’hui, toute la frayeur et tout le pouvoir de cet instant lointain, quand la voiture était sur lui, refaisaient surface. 
Enfin, il se souvenait avec précision. L’espace d’un quart de seconde, peut-être moins, il avait su à l’époque libérer un quelque chose, une énergie qui sommeillait en lui et lui avait permis de sauver sa vie et, surtout, celle de la fée. Maintenant l’histoire se répétait. Arriverait-il à temps ?


Courir. Foncer. Plus vite.
Flash. Myrien s’immobilisa quand il comprit pourquoi dans son enfance il avait appelé cette sensation « l’Univers ».
Comme s’il se trouvait dans l’espace, il ressentait sans aucune difficulté les centaines de vies humaines qui grouillaient tout autour de lui. La nouvelle sensation était grisante autant qu’insurmontable. Impossible de se concentrer pour effacer toutes ces nouvelles données qui envahissaient son esprit, il devait s’arrêter un instant. Sa tête tournait et il avait la nausée.
Trop d’informations. Il devait se concentrer.
Souvenir. La petite fille avait couru sur lui sans crier gare, l’effrayant pour la peine. Il avait été surpris par la vitalité et l’impression de sauvagerie enfantine qu’elle dégageait. Une enfant de son âge hors du commun, pleine de vie, sans gêne et qui respirait une gaité presque farouche.
Vert !
Oui, il distinguait les énergies autour de lui, comme des tas d’étoiles, chacune avec sa couleur particulière. Il voyait le vert, il ressentait le vert. Et elle, où était-elle ? C’était un vert de feuille, un vert engagé, pas comme tous ces pastels qu’il voyait partout.
Myrien tourna sur lui-même, ignorant la migraine intense qui commençait à poindre et lui promettait déjà quelques belles heures de douleur. Il s’arrêta et ferma les yeux.
Vert…
Derrière lui, sur sa gauche, il ressentait ce vert intense qu’il connaissait déjà. Elle était par là.

Si quelqu’un s’était trouvé dans la même rue que lui à cet instant précis, et que par hasard il eut dirigé son regard vers Myrien, cette personne aurait vu un jeune homme apparaître comme par enchantement en un battement de cils, regarder autour de lui, puis disparaître à nouveau, comme s’il n’eut jamais été là.

Myrien courait à s’en exploser la poitrine. Depuis combien de temps luttait-il ainsi contre la fatigue ? Il avait traversé la place en laissant son ex copine en plan, arpenté une première ruelle, suivit trois ou quatre embouchures avant de comprendre son erreur, de rebrousser chemin jusqu’à son point de départ, puis avait traversé à nouveau plusieurs ruelles. Et tout ça sous le coup d’une intuition ! Oui, mais l’homme étoilé était là, l’Univers habitait à nouveau son corps. Il se sentait plus fort et en même temps il se sentait le même que d’habitude, sans pouvoir expliquer comment. Comme s’il n’y avait pas de réel changement, comme un athlète qui s’échauffe verrait ses capacités physiques augmenter, il sentait qu’il était échauffé… dedans. L’Univers, comme un muscle, avait toujours été là, il n'avait simplement jamais su comment l’utiliser.

Ici, elle est à droite.
Myrien déboucha sur une impasse mal éclairée par le soleil déclinant de l’hiver. Il se figea. La fille était là. Même lumière verte que dans son enfance, même chevelure rousse tombant en cascade sur son dos, même air provocateur.
Les deux hommes mesuraient bien un mètre quatre-vingt-dix chacun et pesaient leur poids en muscles. Leurs têtes étaient posées sur un cou de taureau et ils arboraient un regard de tueur. Ils la questionnaient. Elle avait les cheveux emmêlés et il vit un filet de sang s’écouler de sa bouche. Sans crier gare, l’un d’eux lui décocha un crochet puissant qui fit tourner dangereusement la tête de la jeune fille, qui s’abaissa.

Le sang dans le corps de Myrien ne fit qu’un tour. Son coeur manqua un battement. Il ne lui en fallait pas plus pour perdre toute notion de contenance. Avec la rage de celui qui veut briser son adversaire et sans réfléchir le moins du monde, il courut et se projeta directement contre le flanc de l’homme qui avait porté le coup. La fille, visiblement sonnée, s’affala sur le côté.
L’homme eut beaucoup moins de chance en revanche et décolla du sol pour aller proprement s’aplatir contre la façade de béton située cinq mètres plus loin. Le choc de l’impact fit perdre son équilibre à Myrien qui trébucha et posa un genou à terre.
Une maladresse amplement suffisante pour laisser au second agresseur le temps de dégainer un pistolet et de le pointer à bout portant sur la nuque du sauveur.
Coup de feu.
Projectile en trajectoire mortelle filant à plus de deux cents mètres à la seconde.
Impossible à esquiver pour tout être humain normal. Impossible même d'esquisser le moindre début de mouvement de fuite.

Myrien, lui, eut le réflexe d’un fou et saisit la balle en plein vol. Il sentit le contact de la chose brûlante dans sa main droite, attrapa le canon de l’arme de son autre main, le serra de toutes ses forces et sentit le métal encore chaud se briser sous la pression de ses doigts. Son poing droit serré autour de la balle, il frappa son adversaire dans la poitrine. Il mit toute sa force, toute sa rage de vivre et toute sa volonté de protéger la jeune fille dans ce coup. Il y eut un bruit sourd et il sentit une résistance craquer. Il devait avoir brisé quelques os à son adversaire. La puissance du choc souleva l’homme dans les airs. Lié à Myrien par l’arme qu’ils tenaient tous les deux, l’inconnu recula vers le ciel jusqu’à ce que son bras tenant l’arme soit tendu au maximum et se déboite. Alors seulement il retomba sur le sol, genoux à terre, menton sur la poitrine. Ses bras pendaient mollement de part et d’autre de son corps.
Sans attendre davantage, Myrien se précipita vers la jeune fille. Son aura verte le rassura, car il comprenait instinctivement que tant que cette lumière brillerait, elle était en vie. Sans vraiment y réfléchir, il passa un bras dans son dos en le glissant sous son aisselle et la remit sur pied. Il fallait l’emmener ailleurs, loin d’ici.
-  Le carnet, fit une petite voix entre les lèvres de l’inconnue, levant un index avec difficulté.
Myrien récupéra un calepin usé dans la poche du second agresseur et vérifia qu’ils étaient bien évanouis. Une fois rassuré sur leur sort, il offrit à nouveau son bras à la fée et l'emmena en silence vers le métro.
Myrien ne ressentait plus l’Univers en lui, ni la présence protectrice de l’homme étoilé, ni cette puissance extraordinaire qui semblait émaner à la fois de son propre corps et de tout l’univers.
Maintenant qu’il avait parfaitement recouvré ses esprits, il s’avisa que sa tête lui faisait vraiment un mal de chien. Il regarda sa montre. 16h05. Dans sa main, un petit objet tiède. 
Une balle de 9mm.

2 commentaires:

  1. J'aime particulièrement cette fin de chapitre, vraiment. Non seulement on part à la découverte des personnages, mais en plus tu arrives à retranscrire la puissance des chevaliers juste avec la dernière phrase. Très bon ça.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci beaucoup WildGrass.
      Je vais tenter de faire aussi bien ou mieux, dans les prochains chapitres !

      Supprimer